Les matins chargés conduisent souvent à sauter le petit-déjeuner, ce que font près de 25 % des Américains. Or, des recherches suggèrent que cette habitude pourrait avoir des conséquences à long terme sur la santé.  Des études montrent que le fait de consommer la plupart des calories en début de journée, plutôt que de garder les gros repas pour le soir, peut favoriser la longévité et le bien-être général. Une étude de 2022 sur la chrono-nutrition a montré que manger davantage le matin améliorait le taux de cholestérol, abaissait la tension artérielle et favorisait la perte de poids, réduisant ainsi le risque de maladies cardiaques et de diabète.  À l'inverse, les repas copieux pris tard dans la nuit, en particulier à moins de deux heures du coucher, peuvent perturber le métabolisme, augmenter le stockage des graisses et contribuer à des problèmes de santé chroniques et à un sommeil de mauvaise qualité. Dans les zones bleues du monde, des régions connues pour leur longévité, comme Ikaria, la Grèce et le Costa Rica, les gens prennent leurs repas les plus copieux plus tôt dans la journée.  Certains suivent la règle du « petit-déjeuner comme un roi », en prenant deux repas le matin et un dîner léger.  Leurs petits-déjeuners mettent l'accent sur les ingrédients entiers, les protéines et les fibres, contrairement aux œufs et au bacon typiquement américains. Les haricots, la soupe miso, le riz, les flocons d'avoine et les brouillades de tofu font partie des aliments de base.  Une étude du « Cell Metabolism » a montré que manger tard réduit les hormones de satiété, ralentit la combustion des calories et modifie les gènes de stockage des graisses, des facteurs liés à l'obésité.  Notre métabolisme suit notre rythme circadien, ce qui signifie que les aliments sont traités plus efficacement en début de journée. S'il n'est pas toujours possible de changer l'heure des repas, le fait de donner la priorité aux aliments riches en nutriments et d'éviter de manger tard le soir peut néanmoins favoriser la santé à long terme.